Nous nous levons le matin sans trop savoir quel jour on est. Le temps semble figé ; un virus a mis nos vies sur “pause”. Nous vivons retranchés dans nos maisons devenues forteresses. Notre peau fait place à la froideur des écrans, ultimes fenêtres sur les autres. Peut-être quelques pas dans le quartier, de temps en temps, nez et bouche bien cachés. Notre quotidien n’est qu’entraves et barrières. Mais dans nos cocons de briques et de verre, alors que les jours s’écoulent et que le printemps s’éveille, nous nous plaisons à rêver… rêver de liberté!